لمشاهب هي فرقة موسيقية مغربية تأسست في الدار البيضاء عام 1974، وهي معروفة بذوقها الفريد و تأثرها بالموسيقى الغربية. لمشاهب لها خصوصية إدخال أدوات إلكترونية حديثة وكتابة نصوص تدين السلوك المفرط للنظام المغربي، مؤسسها المرحوم لمراني مولاي الشريف و باقية الاعضاء هم: السوسدي محمد، الشاذلي امبارك، باطما محمد، حمادي محمد.

المستجدات

samedi, mai 19, 2012

مؤتمر صحفي للمشاهب

“Béchar est notre porte d’accès pour l’Algérie”
 
Lemchaheb a fait part de leurs projets avec les Algériens, notamment la réalisation d’un documentaire sur le parcours du groupe par le cinéaste algérien, Larbi Lakehal, une association des amis de Lemchaheb, et celui d’un partenariat pour dispenser des formations, un mois par an.

À quelques heures du coup d’envoi officiel de la sixième édition du Festival national de la musique diwane de Béchar, et de leur concert au stade En-Nasr, Salaheddine Kousra, président de la formation Lemchaheb, et Mohamed Hamadi, membre fondateur de ce groupe mythique créé en 1973, ont tenu une conférence de presse à la maison de la culture de Béchar. M. Kousra a d’abord expliqué la relation qu’entretient sa formation avec Béchar, qu’il a considéré comme “notre porte d’accès pour l’Algérie”. Une sorte de passage obligé ; une ville incontournable. Il a ensuite rappelé le parcours de Lemchaheb, créé dans l’effervescence d’un mouvement folk (Ghiwane), avec pour objectif de “faire aimer le patrimoine populaire à la jeune génération. Le regretté Chérif Lamrani a tracé le juste chemin à Lemchaheb pour l’universalité”, déclare M. Kousra qui soulignera également que Chérif Lamrani, né à Oran en Algérie, “nous a laissé une école avec ses bases.” Évoquant le volet musical, il fera remarquer qu’il y a toujours une sorte de “combat entre la mélodie et la parole”. De son côté, Mohamed Hammadi parlera de la particularité de la musique de Lemchaheb et de son apport au style ghiwane, qui était à l’époque de leur apparition représenté de la plus belle des manières par Ness El ghiwane et Jil jilana. Mais il fallait se différencier et pour cela “nous avons travaillé sur le rythme, l’harmonie, le folklore (marocain, algérien et tunisien), et tagnaouite.”
Ce membre fondateur de Lemchaheb qui a perdu trois de ses piliers, emportés par la mort (Cherif Lamrani, Mohammed Batma et Mohamed Sousdi), ajoutera que “Lemchaheb a beaucoup travaillé sur tagnaouite. Nous avons des chansons qu’on joue sur un rythme de musique gnaoua, comme Ya Chraâ, Hamouda, Ya Latif ou Daouini. “Lemchaheb, dont les membres n’ont pas souhaité répondre à des questions politiques, font de la chanson engagée, revendicative.”  “Un politique fait des discours, nous faisons de la musique. À chacun son métier. Mais le discours populaire marque et a une influence sur les gens. Avec la culture, on peut transmettre des messages”, a rappelé M. Kousra. Les invités du festival se sont également intéressés à la relève, en saluant le travail et les moyens des formations de Béchar qui pratiquent ce style, comme Essed ou Ladjouad. Ils ont aussi dévoilé une partie de leur programme de la soirée, notamment une chanson en hommage à Mohamed Sousdi. Quant à leurs projets avec les Algériens, ils sont nombreux, notamment un documentaire de Larbi Lakehal sur leur parcours, la création d’une association des Amis de Lemchaheb et un partenariat avec El Ferda pour dispenser des formations aux jeunes, qui s’étaleront sur un mois. De son côté, Hocine Zaïdi, commissaire du Festival national de la musique diwane, a donné un bref aperçu des préparatifs de la présente édition, tout en indiquant que les maisons de la culture des autres wilayas du pays ont été impliquées dans les présélections. Car “le diwane est présent dans toute l’Algérie. Il y a des nuances d’une région à une autre et on veut le montrer dans notre festival”, a-t-il affirmé. Et de revenir sur le déroulement des présélections à Béchar : “Pour Béchar, nous avons fait une présélection en conviant plusieurs groupes. Un jury en a choisi deux. Et l’objectif c’est de pouvoir faire la même chose dans les autres régions.” Revenant sur la question des sponsors, jugés par l’assistance peu nombreux, Hocine Zaïdi a espéré plus “d’ouverture” et souhaité pouvoir attirer à l’avenir des partenaires privés. Sur ce point, M. Kousra, a insisté sur le caractère culturel du Festival diwane. Pour lui, lorsqu’il y a beaucoup de sponsors, c’est l’aspect commercial qui prime sur tout le reste.

Par : Sara Kharfi.  Journal Liberté.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Dans la chansons marocaine je parle des trois groupes giwane lemchaheb et djillala moi farid algerien je voi l histoire de ma vie et la veriter de l histoire

الرئيسية