Festivités du 49ème anniversaire de l'Indépendance (04/07/2011): Passage réussi de Lemchaheb :
par Ziad Salah
Le groupe marocain Lemchaheb a réussi l'épreuve de passage devant le public oranais, ignorant, pour certains, jusqu'à l'existence de la chanson style «ghiwan». Dès l'arrivée de la troupe sur scène, des milliers de gorges ont commencé à clamer « le peuple veut Billal ». Ce qui n'a pas manqué de provoquer une panique, notamment chez les organisateurs. Il a fallu l'intervention de Aoued (Mioued de son vrai nom), vice-président de l'APC d'Oran, pour ramener l'ordre. Il faut signaler que la troupe a un peu impressionné par sa tenue traditionnelle aux couleurs de feu. Mais dès les premières notes de musique, Lemchaheb ont suscité la curiosité du public. Mieux, ils ont réussi même à tétaniser un public venu pour s'éclater sur des sonorités faisant partie de son vécu. Durant les deux premières chansons, les milliers de jeunes qui avaient investi le théâtre de verdure deux heures auparavant sont restés carrément médusés. La prestation de Lemchaheb ne pouvait pas s'éterniser ainsi. Fort de leur métier et surtout de leur expérience, ils ont vite fait appel aux rythmes aux sonorités du bendir notamment. Ainsi, ils ont réussi à faire danser une partie du public. En mobilisant des rythmes africains, ils ont dû toucher une fibre chez des jeunes nés et grandis dans une ambiance dominée par la sonorité raï. Il est à préciser que les textes de Lemchaheb, pourtant dénonçant la hogra et les formes de despotisme, n'ont pas été saisis par l'auditoire. Donc, il fallait jouer surtout sur le registre musical. Même sur ce plan, les plages musicales de cette troupe sont un peu dénudées surtout pour un public nourri par des styles privilégiant la cacophonie. Lemchaheb, programmés avant Bilal, ont tenu pendant une bonne heure. Ce qui est un exploit. Par moments, ils ont pu créer un espace de fusion avec le public. Surtout quand ils ont fait certaines démonstrations musicales très saccadées et très rythmées. Ils se sont retirés au moment où le public a commencé à manifester son impatience. Ils ont été longuement ovationnés. Ce qu'on peut retenir de leur prestation est cette disposition du public à découvrir d'autres styles musicaux. De ce point de vue, le pari des organisateurs, comportant des risques réels, a été relevé.
par Ziad Salah
Le groupe marocain Lemchaheb a réussi l'épreuve de passage devant le public oranais, ignorant, pour certains, jusqu'à l'existence de la chanson style «ghiwan». Dès l'arrivée de la troupe sur scène, des milliers de gorges ont commencé à clamer « le peuple veut Billal ». Ce qui n'a pas manqué de provoquer une panique, notamment chez les organisateurs. Il a fallu l'intervention de Aoued (Mioued de son vrai nom), vice-président de l'APC d'Oran, pour ramener l'ordre. Il faut signaler que la troupe a un peu impressionné par sa tenue traditionnelle aux couleurs de feu. Mais dès les premières notes de musique, Lemchaheb ont suscité la curiosité du public. Mieux, ils ont réussi même à tétaniser un public venu pour s'éclater sur des sonorités faisant partie de son vécu. Durant les deux premières chansons, les milliers de jeunes qui avaient investi le théâtre de verdure deux heures auparavant sont restés carrément médusés. La prestation de Lemchaheb ne pouvait pas s'éterniser ainsi. Fort de leur métier et surtout de leur expérience, ils ont vite fait appel aux rythmes aux sonorités du bendir notamment. Ainsi, ils ont réussi à faire danser une partie du public. En mobilisant des rythmes africains, ils ont dû toucher une fibre chez des jeunes nés et grandis dans une ambiance dominée par la sonorité raï. Il est à préciser que les textes de Lemchaheb, pourtant dénonçant la hogra et les formes de despotisme, n'ont pas été saisis par l'auditoire. Donc, il fallait jouer surtout sur le registre musical. Même sur ce plan, les plages musicales de cette troupe sont un peu dénudées surtout pour un public nourri par des styles privilégiant la cacophonie. Lemchaheb, programmés avant Bilal, ont tenu pendant une bonne heure. Ce qui est un exploit. Par moments, ils ont pu créer un espace de fusion avec le public. Surtout quand ils ont fait certaines démonstrations musicales très saccadées et très rythmées. Ils se sont retirés au moment où le public a commencé à manifester son impatience. Ils ont été longuement ovationnés. Ce qu'on peut retenir de leur prestation est cette disposition du public à découvrir d'autres styles musicaux. De ce point de vue, le pari des organisateurs, comportant des risques réels, a été relevé.
3 commentaires:
Merci Rabah pour la vidéo de Mohamed Batma que je vois pour la première fois, mais surtout je voudrai saluer notre ami l’artiste Saïd, qui de temps en temps partage avec nous ses talents de bon joueur de « Snitra ».
Concernant la soirée de Lemchaheb á Oran, nous savons tous que Lemchaheb ont une très large audience aussi bien en Algérie qu’au Maroc, et qu’ils n’ont rien à prouver dans le domaine artistique, peut être que la programmation de la soirée n’était pas adéquate.
Á leur âge, et comme Omar Sayed de Nass El Ghiwane a mentionné lors d’une interview, il a dit « nous sommes maintenant (Mouhafidoun) », veut dire que le reste des artistes de Lemchaheb, Nass El Ghiwane, Jil Jilala et autres, sont entrain de sauvegarder leur patrimoine et encourager les jeunes qui sont intéressés et qui aiment ce style de musique parfois par performant avec eux des reprises de leur propre répertoire.
M. Samir
Bjrs a tous , j'étais présent à la soirée d'Oran et j'ai même discuté avec leur manager Mr Kisra à l'hôtel, on a soulevé le problème causé par jeunesse , d'ou les organisateurs ne devait en aucun cas les faire passer avec Bilal , ce sont 2 genres et 2 générations différentes, nous avons rencontrés des fans des 04 coins de l'Algérie "M'chahbias" mais hélas les petits Oranais " Les Bilaliens " étaient plus nombreux. Trés prochainement je vais diffuser cette soirée sur youtube .
Bonjour c'est avec un grand regret que je viens de rater le grand évennement de l'EMCHAHEB à Oran mais dans tous les cas merci d'avoir pensé à ces artistes qu'on peux pas les oubliers à jamais.
Et si possible envoyez moi une vidéo de cette soirée et merci.
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