لمشاهب هي فرقة موسيقية مغربية تأسست في الدار البيضاء عام 1974، وهي معروفة بذوقها الفريد و تأثرها بالموسيقى الغربية. لمشاهب لها خصوصية إدخال أدوات إلكترونية حديثة وكتابة نصوص تدين السلوك المفرط للنظام المغربي، مؤسسها المرحوم لمراني مولاي الشريف و باقية الاعضاء هم: السوسدي محمد، الشاذلي امبارك، باطما محمد، حمادي محمد.

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samedi, mai 19, 2012

لمشاهب في افتتاح الملتقى الدولي الثامن لمجموعات الديوان الموسيقية

Qui a dit que la flamme de Lemchehab s’est éteinte ? Le groupe marocain a fait déplacer la grande foule vendredi soir à Béchar. Le stade En Nasr où se déroule les soirées du Festival de la musique Diwane jusqu’au quand 24 mai a été envahi par les jeunes et les moins jeunes. Les organisateurs ont été débordés au point que l’anarchie s’est vite installée autour de la scène. Les techniciens de l’Office Riadh El Feth ont eu beaucoup de difficultés pour assurer la sûreté du matériel et la continuité du spectacle. Les services de police étaient étrangement effacés. L’absence du wali de Béchar a fait que les agents d’ordre se mettent de côté laissant les organisateurs du Festival du Diwan se démenaient seuls face à un public voulant s’approcher coûte que coûte de la scène. La police est au service de qui ? Du wali ? Des citoyens ? Il est évident que les normes de sécurité n’étaient pas assurées. D’où la désorganisation qui peut paraître injustifiable pour un festival qui est à sa sixième édition. Un festival toujours démunis sur le plan des moyens. Relancer l’activité culturelle dans les régions du Sud doit pourtant être une priorité en ces temps d’incertitudes…Salah eddine Kousra, manager de Lemchehab, a arrêté trois fois le spectacle demandant au public de se calmer et de s’organiser pour suivre le concert. « Si les choses continuent comme cela, nous allons nous retirer », a-t-il menacé au moment où la pression était à son comble. Béchar a grandement besoin d’un théâtre de plein air. C’est un minimum pour une ville du sud qui connaît déjà les grandes chaleurs. Au début de la soirée, Saleheddine Kousra annonçait que Lemchehab a, contrairement à ses habitudes, choisi d’interpréter douze chansons au lieu de huit. « C’est une manière d’exprimer notre attachement à Béchar et à notre public algérien », a-t-il dit. Le dernier spectacle de Lemchaheb à Béchar remonte à 1974 ! Les musiciens et chanteurs Abdelwahed Zouak, Abderrahmane Lektane, Tarek Benaïssa, Djamel Moutawakil, Mohammed Hamadi et Chadili Moubarak sont montés sur scène au milieu de fort applaudissements. Mustapha du groupe béchari Es-Sed a accompagné Lemchehab à la batterie. Le concert a commencé avec une chanson-hommage à Mohammed Sousdi, Mohamed Batma et Chérif Lamrani, des anciens membres de Lemchaheb, aujourd’hui disparus. « Après la télévision marocaine, cette chanson est une exclusivité pour le public du festival », a précisé Salaheddine Kousra. Lors de l’interprétation, le groupe a ajouté le nom de Warda El Djazaria, décédé au Caire jeudi 17 mai. Hocine Zaïdi, commissaire du Festival de musique Diwane, a, lors de l’allocution d’ouverture, rendu également hommage a la diva de la chanson arabe. Lemchehab ont interprété des titres connus de le repertoire tels « Hakmet Leqdar », « Filistine », « Amana », « Ya latif », « Dawini »…Une partie du public, qui semble connaître à cœur les textes, reprenait à chœur les paroles. « Imaginez la rencontre après des années d’absence. Nous sommes revenus avec des idées de projets. L’accueil qui nous a été réservé. Nous allons travailler avec des groupes algériens avec qui nous partageons le style. Une manière de sauvegarder le patrimoine », nous a expliqué Saleheddine Kousra après le spectacle. L’algérien Larbi Lekhal va réaliser un documentaire sur les 40 ans de carrière artistique de Lemchaheb. « Nous savons que Larbi Lekhal sera à la hauteur », a appuyé le manager de Lemchaheb. Ce projet est le premier du gentre entre un documentariste algérien et un groupe musical marocain. Le groupe Lemchaheb espère partager avec l’Algérie les festivités célébrant le cinquantenaire de l’indépendance du pays. « Une indépendance qui était une aspiration de tout maghrébin », a soutenue Salehddine Kousra. Selon lui, le festival de Béchar est l’exemple d’un festival culturel où le spectacle se mélange au débat d’idées. Lemchaheb prépare actuellement un nouvel album qui contiendra notamment une chanson sur « le printemps arabe » et une autre en hommage aux servantes de maison. « Nous sauvegardons l’authenticité de notre musique en s’adaptant au nouveau langage des jeunes », a précisé Salaheddine Koursi. Samedi soir, quatre jeunes groupes algériens de Diwane sont prévus à la scène du stade En Nasr : Sara Ksar de Béchar, Diwane Gnawa de Blida ainsi que Tagmi et Diwane Bahdja d’Alger. A la fin du festival, les meilleurs groupes seront primés par un jury présidé par l’ancien ministre et ancien ambassadeur Lahcen Moussaoui.

 Fayçal Métaoui du journal El watan

1 commentaire:

zizou a dit…

Il ne faut pas oublier que le pere du fondateur de lemchaheb cherif allah irahmou a vecu à bechar et a animé beaucoup de mariages la bas durant les années 50. Feu Moulay mbarek el boudenibi

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